
« peintre des montagnes » naît le 28 juin 1898 à Paris. Élevé par sa grand-mère dans l’Oberland bernois jusqu’à l’âge de 10-12 ans, il sera toute sa vie un passionné de montagne. Bon grimpeur, il est membre du Club alpin français où il fait le lien avec la Société des peintres de montagne (SPM). Il fait la grande guerre dans l’infanterie et reçoit la Croix de Guerre.
Il travaille ensuite dans un cabinet d’architecte puis à la Compagnie des chemins de fer du Nord et enfin, à la SNCF, où il sera responsable des ouvrages d’art.
Doué pour le dessin industriel et artistique, il a suivi des cours de dessin à l’école ABC de dessin de Paris. En plus de ses dessins professionnels, il est également auteur d’affiches et de prospectus publicitaires pour les chemins de fer sous le pseudonyme de « Charles-Henri ». Il est surtout connu pour sa peinture de montagne et laisse, en la matière, une œuvre importante. Il entre à la SPM (Société des peintres de montagne) en 1929, en est secrétaire général de 1950 à 1953, puis président de 1954 à 1955.
En 1924, à l’âge de 26 ans, il se marie avec une fille d’Ermont (commune limitrophe d’Eaubonne), Laure-Marie Alphonse, et s’installe d’abord avec elle dans cette ville. Leurs deux enfants, Gérard et Nicole, y naissent en 1927 et 1929. Puis, en 1930, la famille traverse en quelque sorte le chemin de fer pour occuper une maison située à l’angle de la rue de la Gaîté et de la chaussée Jules-César. Il donne alternativement comme adresse 18 chaussée Jules-César en 1931 (recensement), et 26 rue de la Gaîté en 1955, la propriété disposant de deux entrées. En fait, il s’agit de la même maison, elle est toujours visible à cet endroit.
Il expose régulièrement au Salon des artistes français ; parmi ses envois figurent Matinée au lac blanc (n° 616) en 1932, Col des Montets et Aiguille verte (n° 577) en 1935, Neige à Saint-Colomban-des-Villards (n° 652) en 1936, et deux tableaux intitulés Château-Queyras (n° 692 et n° 693) en 1939. Il a également exposé au Salon des indépendants, de 1927 à 1938, notamment des tableaux représentant des paysages de Haute-Savoie et du Midi, au Salon de l’école française en 1932 : Neige à Chamonix (n° 227) et Argentière (vallée de Chamonix) (n° 228) et au Salon d’hiver de 1945 à 1950.
Il a peint de très nombreuses toiles représentant des paysages de montagne et de haute montagne des grands massifs alpins, massif du Mont-Blanc et massif des Écrins principalement. Sa palette est caractéristique et il apprécie tout particulièrement les effets de lever ou de coucher de soleil sur la neige ou les glaciers. Charles-Henri Contencin meurt à Eaubonne le 17 avril 1955.
Références :
Charles-Henri Contencin — Wikipédia
Charles-Henri Contencin artiste peintre des Pays de Savoie – La peinture savoyarde